Raréfaction des ressources publiques et recherche de performance: vers de nouvelles formes organisationnelles dans les collectivités territoriales ?

les 8es rencontres

L’acte 1 de la décentralisation a masqué la problématique de raréfaction des ressources publiques déjà perceptible à cette époque. L’acte 2 a au contraire souligné l’insuffisance voire l’absence d’accompagnement de l’État lors des nouveaux transferts de missions. Après une période d’investissements importants financés parfois par l’emprunt, les années 2000 et 2010 sont caractérisées par un nécessaire retour vers une gestion plus équilibrée. Les dépenses sont analysées avec beaucoup d’attention et toute action visant à économiser l’argent du contribuable est favorisée.

En parallèle, les collectivités territoriales font l’objet d’interrogation au regard du principe de recherche de performance en continu. La réforme territoriale, véritable arlésienne, est présentée comme un moyen efficace de faire des économies en réinitialisant le périmètre géographique des collectivités territoriales. Le développement des EPCI intégrés (communautés de communes, d’agglomération, urbaines et métropoles) a démontré depuis l’application des lois Chevènement qu’il était possible d’envisager autrement le management public territorial.

Pour autant, les faits montrent la volonté au sein des collectivités territoriales et de leurs émanations des innovations organisationnelles sans précédent : mutualisation de services, organisation réticulaire, systèmes d’information intégrés, travail à distance, etc. Ces nouvelles formes organisationnelles, parfois déjà présentes dans l’entreprise, apportent de nouvelles interrogations à propos des ressources humaines, des finances, et des autres fonctions dans les collectivités territoriales.

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